Dans le secteur de l’élevage, l’atout principal de la Région de Thiès réside dans les dynamiques de modernisation couvrant l’aviculture de ponte et de chairs, les fermes laitière et d’embouche en s’appuyant sur les techniques d’insémination et de croisement, faisant de la région de Thiès la première place de l’élevage moderne et intensif au Sénégal pendant que Louga est ancré dans l’élevage traditionnelle

 La transformation et la conservation devraient contribuer à stabiliser fortement la croissance du secteur à Thiès.

La région de Louga est une zone d’élevage par excellence, en raison de multiples facteurs notamment les vastes zones pâturables du Ferlo. Cette activité y est pratiquée par la quasi-totalité des populations rurales. Cependant, sa productivité est toujours faible à cause d’un mode de gestion encore sous l’emprise des pratiques traditionnelles et une modeste valorisation des produits et sous-produits. L’élevage dans la Région de Louga est essentiellement de type extensif marqué par la transhumance du fait des aléas climatiques Par ailleurs, le gouvernement du Sénégal a mis en œuvre depuis plus une décennie diverses politiques visant la modernisation et l’intensification du sous-secteur de l’élevage pour une amélioration quantitative et qualitative des productions. La région de Louga qui abrite la plus grande zone sylvo pastorale du pays est un des grands bénéficiaires.

L’élevage est un secteur d’une grande importance socio-économique et culturelle dans la région de Louga qui place la Région au second rang national après Tambacounda en matière d’élevage de bovins et petits ruminants.

La région de Thiès peut être subdivisée en trois zones agricoles spécifiques que sont : la zone côtière des Niayes à vocation maraîchère et fruitière ; la zone centre à vocation arachidière, arboricole et aussi de manioc ;  la zone sud à vocation maraîchère et vivrière.

Abritant la zone maraîchère des Niayes au Nord avec la Grande Côte, elle offre aux populations plusieurs activités agricoles et au Sud avec la Petite Côte des activités de pêche et touristiques, principalement dans le département de Mbour. Ce dernier est l’une des zones les plus visitées du Sénégal favorisant ainsi le tourisme balnéaire.
Aujourd’hui, ses potentialités économiques et humaines sont un levier pour le développement local.

Les légumes proviennent de la zone des Niayes (Cayar, Notto, Mboro) ; sans oublier les tubercules de Taïba N’Diaye, N’Domaure, Kerr N’Diomba; les mangues, melons et oranges de Pout, Tivaouane.

Pour la région de Louga : L’agriculture est de manière générale fortement exposée aux irrégularités de la pluviométrie et au phénomène de la dégradation des terres qui constituent des limites objectives à une bonne productivité

Pendant longtemps, on a assimilé le potentiel de production de fruits et légumes à la seule zone des Niayes mais les excellents résultats enregistrés à l’intérieur des départements de Tivaouane, Thiès, et de Mbour ont fini d’étendre la spécialité à l’ensemble de la région. Ex : pastèque, melon, mangue, papaye, citron, divers légumes.

La région de Thiès de par sa forêt est aussi une zone favorable aux activités éco-touristiques. Les populations locales à travers le programme Challenge pourront initier des activités génératrices de revenus tout en préservant la biodiversité, et l’environnement.

La région dispose d’atouts non négligeables dans le domaine fruitier liés à l’existence : de conditions pédologiques et climatiques favorables à l’arboriculture ; de projets forestiers et de pépinières de production de plants ; d’un centre de formation et de recyclage dans le domaine forestier.

La région de Louga qui possède trois zones éco géographiques et une sous-zone, en l’occurrence le Lac de Guiers avec des enjeux différents, s’est engagée résolument pour la protection et la préservation de ces zones d’une importance capitale pour éviter la disparition de certaines espèces. Alors, des actions de reboisement, de lutte préventive et de mise en défens y sont menées quotidiennement pour activer la régénération naturelle.

Première place dans le secteur halieutique ; 200km de côtes : de Kayar à Diogo et Ndayane à Joal ; 15 sites 13 permanents et 2 temporaires au nord et 5 centres de pêche au Sud.

La pêche artisanale s’exerçant sur 200 km constitue l’une des principales forces de l’économie régionale avec une production moyenne de 200 000 tonnes/an représentant les 2/3 des mises à terre annuelles au niveau national;
Divers produits sont générés par ce secteur, allant du poisson aux algues en passant par les crustacés;

La région de Thiès occupe la première place en matière de pêche artisanale. Ces performances découlent d’une activité de pêche quasi-permanente en raison des atouts dont elle dispose :  200 km de côtes, comprenant deux (2) façades maritimes : une façade Nord, longue de 120 km environ, de Cayar à Diogo et une façade Sud, communément appelée Petite Côte longue de 75 km (de Ndayane à Joal),  la largeur de son plateau continental lui conférant une surabondance et une diversité des espèces pélagiques côtières,

La région de Louga a la possibilité de pratiquer à la fois la pêche maritime et la pêche continentale grâce à la présence de l’Océan Atlantique sur sa façade ouest sur une cinquantaine de kilomètres et la présence du Lac de Guiers. Cependant, la très faible valorisation des produits de la filière constitue un manque à gagner important pour l’économie régionale.

Dans la Région de Louga, la pêche artisanale est pratiquée au niveau du lac de guer dans l’arrondissement de Keur Momar Sarr (pêche continentale) et à l’ouest de la région en ce qui concerne la pêche maritime dans les départements de Louga et Kébémer. Cependant, certaines pesanteurs, notamment la forte pression exercée sur les ressources, pèsent sur la pêche artisanale dans la région de Louga et semblent plomber son essor et la durabilité du secteur.

L’artisanat de la région de thiès est caractérisé par le dynamisme et la créativité des artisans locaux, notamment dans la zone de Méckhé qui bénéficie de la proximité d’un important marché touristique et d’une promotion de plus en plus grande de l’utilisation de produits locaux. L’acquisition d’une certaine technicité et, surtout, le développement de la créativité locale sont des atouts réels de l’artisanat régional. La région est renommée pour la qualité de ses produits artisanaux (la chaussure, la ceinture, le panier de Meckhé ; la poterie de Pire ou Celko ; la sculpture ou le tableau d’art plastique du centre artisanal de Thiès ou de la Manufacture des Arts ; les colliers ou parures en or de la bijouterie sont des exemples qui intéressent le monde des collectionneurs).

 En outre, Thiès est connu comme la cité des œuvres théâtrales et artistiques du Sénégal. Le centre artisanal de Thiès regorge d’artisans qui essaient de s’organiser suivant leurs moyens et limites. Une quinzaine de corps de métiers peuvent être recensés dans la région: Maroquinerie; Art de la peinture; Sculpture; Vannerie; Bijouterie; Cordonnerie; Couture; Menuiserie métallique; Tissage; Menuiserie ébénisterie; Sculpture sur calebasse; Tôlerie ; Mécanique auto; Coiffure; Electricité bâtiment.

 Déjà avec un excellent redressement du secteur autour d’une chambre de commerce, la promotion industrielle, artisanale et des métiers, de réels atouts économiques et des promesses d’emploi peuvent naitre.

 L’artisanat de la région de Louga demeure un secteur très dynamique et générateur d’emplois mobilisant une bonne partie de la population active, surtout les femmes et les jeunes. Cependant, malgré les importantes potentialités, son faible niveau de structuration et l’insuffisance d’appuis à sa promotion réduisent considérablement sa contribution à l’économie régionale.

Louga est une région également de forte tradition artisanale avec un important potentiel même si, par ailleurs, certaines contraintes semblent freiner son développement plus précisément au niveau de la commercialisation des produits artisanaux.

La région dispose d’un potentiel touristique important avec la présence de beaucoup d’hôtels et de plages pouvant accueillir un nombre important de touristes. Elle est dotée de deux façades maritimes, l’une au nord avec la Grande Côte abritant la zone maraîchère et fruitière des Niayes. Au Sud, la Petite Côte est la zone touristique la plus fréquentée au Sénégal. M’Bour, Toubab Dialaw et Saly sont visités par des touristes venant de partout dans le monde ; de grands hôtels bordent les plages. Le tourisme religieux occupe une place très importante dans la région avec l’organisation des Maouloud et Gamous grâce à l’implantation de la confrérie Tidiane autour de Tivaouane, Thiénaba et Pire mais aussi avec le pèlerinage de Poponguine et de Ndiassane.

Premier rang s’agissant du nombre de nuitées dans le secteur du tourisme ; une station balnéaire fonctionnelle saly et une autre à Pointe sarène en cours de réalisation. De par sa position géographique, Thiès offre d’importantes ressources et potentialité touristiques et occupe la seconde

place au niveau national avec une capacité d’offre touristique de 26% après Dakar (35%).

Louga n’est pas convoité sur le plan touristique, ne disposant pas d’opportunités dans ce secteur.

La région de Thies dispose de nombreux sites propices au développement de l’activité aquacole : la zone du plateau, le littoral, les sites d’anciennes carrières, les périmètres agricoles sous maitrise de l’eau, etc.

Premier rang quant à l’exploitation des ressources minérales dont la diversité offre un avantage comparatif de tout premier ordre, La région de Thiès dispose des potentialités minières immenses pouvant assurer une création de richesses qui pourrait bénéficier à tout le Sénégal, le sous-sol offre une grande diversité de substances minérales comprenant des minéraux industriels (phosphates, calcaires industriels, barytine etc.), des minéraux lourds (zircon, titane), des pierres ornementales et des matériaux de construction (cimenteries etc.) qui se localisent surtout dans les réserves de Allou Kagne, Diogo et à Taïba. Il existe aussi d’importantes réserves de phosphates alumino-calciques à Lam Lam (environ 80 millions de tonnes), valorisables par calcination dans les filières engrais et alimentation animale. A Pallo Comme à Taïba, le phosphate s’est formé durant le Tertiaire, les roches-mères étant du phosphate de chaux et une argile riche en alumina, sans oublier le gaz naturel.

La région de Thiès est le deuxième pôle industriel du Sénégal après Dakar ; elle regroupe des unités industrielles : Phosphates, cimenteries, agro-alimentaires, tissage, minuterie, chemin de fer, etc.

2ème place en termes d’implantations industrielles avec 4 ,60 % après Dakar avec 91,03 % ; près de 20 unités industrielles.

Thiès dispose d’infrastructures sportives de hauts niveaux notamment le stade Mniang Soumaré, le CNEPS, ainsi que des école de formation dans les métiers du sport : Le CNEPS, l’institut Diambar de Saly, l’école Génération foot Patrick Vierra entres autres…..etc.

Pour Louga : En dehors du manque criard d’infrastructures, la difficulté à disposer de statistiques des associations sportives pour une maîtrise des effectifs constitue une contrainte principale pour le développement du sport dans la Région de Louga.

La cuture et le cinéma est en croissance à thiès avec l’apparition de nouvelles troupes de théâtre en plus du groupe Soleil levant précurseur de l’industrie cinéma dans la région. Le théâtre et la danse font leur bonhomme de chemin à Louga.

Pour la région de Louga, La diversité et l’importance des produits de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’exploitation forestière et de l’artisanat constituent des atouts pour le développement du commerce informel. Cette activité se développe tant au niveau des centres urbains qu’au niveau du monde rural et constitue une alternative pour la création. Le commerce de gros est quasi inexistant et celui de demi-gros reste l’affaire des grands centres urbains. La Région de Louga est riche globalement de trente-huit (38) marchés dont onze(11) permanents (29%) et vingt-sept(27) hebdomadaires (71%).

Les activités commerciales dans la région de Thiès occupent un nombre très important de personnes en toute saison à travers : – 21 marchés permanents ; – 22 marchés hebdomadaires ; – 34 supermarchés, épiceries et superettes, dont 21 à Mbour, 10 à Thiès et 03 à Tivaouane. Le développement du secteur se heurte à des contraintes majeures qui sont entre autres : – la faiblesse du pouvoir d’achat des populations qui se traduit par une circulation lente des stocks ; – l’accès difficile au crédit ; – la pléthore d’opérateurs économiques qui entraîne la saturation du secteur ; l’anarchie qui règne dans la distribution suite à la suppression des stades de commerc

La région de Thiès est à la septième place (7^ème) place au niveau national avec 150 km de routes revêtues et 461 km de routes non revêtues. Point de rencontre de toutes les lignes de voies ferrées nationales et internationales. Elle est aussi appelée la « Capitale du Rail » avec la présence de l’entreprise du rail des chemins de fer du Sénégal.

La région de Thiès abrite également l’un des plus grands et performants aéroport d’afrique : Aéroport Blaise Diagne

Dans domaine du transport terrestre, la région de louga a réalisé quelques bonds qualitatifs. Cependant, le sous-secteur gagnerait beaucoup a faire des efforts dans l’organisation. le parc automobile régional a un certain âge et il s’y ajoute l’état de défectuosité de plusieurs routes.

• Participation aux rencontres
• Entretien avec les personnes cibles à travers la plateforme kobocollect
• Deux conseillers (emploi et auto emploi) de l’anpej sont dans le GTT

Souleymane Ndoye, chef de projet 77099 87 49 / s.ndoye@hi.org

Projet belge

Françoise 77 412 58 34

Encadre et formation des jeunes, incubateur

• Nous travaillons ensemble dans le projet handicap 2
• Partage d’offres d’emplois
• Réception de jeune venant du centre pour financement
• Recruter de jeunes lors de nos sessions de formations en leur dotant un quota de participants.

Incubateur sérieux Président M. GAOUSSOU DIALLO 77 406 27 74

LVIA et Mairie THIES OUEST à travers le projet RETI, une convention entre la mairie et celle de Cuemo en Italie pour l’insertion des jeunes.

Information sensibilisation formation des jeunes

• Membre du comité consultatif par arrêté du Maire
• Participation lors des activités du dit projet

Kader Ndiaye 78 434 53 88

Renforcement de l’employabilité, TRE, coaching, mise en stage des étudiants sortants.

Accompagnement technique et professionnel

• Participation au comité de sélection des projets avec leur centre d’incubation entrepreneurial

Session de partage sur les offres et services de l’anpej avec la filière entrepreneuriat agricole

Djibril Mbodj : responsable relations extérieurs et de l’insertion

78 181 81 31/ djibril.mbodji@isep-thies.edu.sn

Formalisation et accompagnement des entreprises de jeunes

• Partage de pas mal de leur projet pour l’envoie de bénéficiaire Participation à leurs rencontres sur invitation

• Mme SANKHARE 77 655 23 53

SG CCIA/ THIES